Lamarck. Cours de l’an XI. Ouverture
Le propre des organes est de tendre à se perfectionner . . . . .
Témoin l’individu qui vient de naître . . . . .
L’emploi d’un organe le perfectionne. Ce perfectionnement
se fait au détriment des autres organes . . . . .
Il y a plus quand on a l’habitude . . . . .
Les efforts faits par nécessité déterminent de nouvelles
propriétés aux organes mêmes de nouveaux organes . . . . .
Ces considérations expliquent comment la nature aidée
de beaucoup de temps a pu produire l’ordre de chose
actuel . . . . .
Elle a du commencer par les animaux les plus
simples . . . . .
La faculté qu’ont les régénérations de profiter des progrets [progrès]
faits par les précédentes. . . . .
Rien n’existe sans l’intervention du sublime auteur
de la nature. . . . . de quelque manière que ce soit rien
ne peut en diminuer la grandeur. . . . . .
Une plante change en changeant de sol et de climat. . . . .
Les momies et dessins d’animaux trouvés en Egypte prouvent
seulement que certaines espèces n’ont point changé
depuis 2 a 3 mille ans. Qu’est-ce cela en comparaison
de la durée de la nature. . . . Nous sommes comme
|